Le toit d'azur de la terre s'ouvre Au vol des beaux oiseaux blancs Qui conduisent les moutons du ciel Vers les pâturages de la mer Pour les laisser paître gentillets Dans la grâce du soleil ardent L'astre haut fait don de sa personne Pour offrir le plus de sa vigueur Aux tapis mendiants d'une terre Cousus en de doux pastels clairs Qu'un serpent de rivière jalouse Mais son miroir en bel écho Le lui vole sans autres bons mots Mon œil se repait de ces beautés Rien ne lui échappe qui ne soit beau Il attend que le jour explose Sur l'horizon qui ne veut le quitter Mais les fleurs de la nuit éclosent Et leurs pétales d'or se dessinent Quand la lumière fuit ma terre Qui placide se laisse endormir Et les étoiles étincellent Au dessus de ma tête pensive Des toits de mes nocturnes rêves Des horizons à jamais disparus Du soleil parti retrouver son destin Je me faufile sur la grande ourse Pour voyager vers la maison des astres Afin d'offrir à mon bonheur unité Du beau de l'univers de ma vie ☼ŦC